Acte 1

Vous sortez de chez vous pour aller à la boulangerie, celle à l’angle de votre avenue. Vous adorez les pains au chocolat, personne ne vous le reproche … Et vous êtes tout d’un coup figée de stupeur : un petit enfant est assis au milieu de l’avenue. Un camion s’approche rapidement. Vous sortez de votre stupeur, sans trop réfléchir, vous courez, vous attrapez l’enfant au vol, vous finissez de traverser l’avenue. L’enfant était en danger de mort. Un enfant est sauvé.

Acte 2

Vous sortez de chez vous pour aller à la boulangerie à l’angle de votre avenue et de votre rue. Le décor a changé. Chaleur accablante, le soleil est écrasant, le sable envahit les rues, la végétation est rare, les maisons si pauvres… Vous voyez cet enfant dans les bras de sa maman. Il a 2 ans peut-être. Il a l’air tellement dénutrit. Le sauver ? Comme l’enfant de chez vous ? Vous savez comment faire, alors vous le faites : 10 euros de farine spéciale en 21 jours de réalimentation. Un enfant est sauvé. Un enfant de plus.

Conclusion

L’enfant de votre rue et celui d’une banlieue de Madagascar sont un seul et même enfant. Pas besoin de réfléchir. Un enfant est en danger, on agit. Point. Fin de l’histoire. Mais il en reste tellement. Alors, on se bouge !

*Pour rappel, 10 euros seront en fait 3,3 euros après défiscalisation …